L’EMPLOI N’EST JAMAIS ACQUIS !

Publié le par Essodéssam P. KOUYOU

Chers amis, arrêtez de rêver d’une supposée sécurité ou stabilité de l’emploi, car à vrai dire il n’y en existe pas. Ceci est d’autant plus vrai que l’on ne sait jamais de quoi est fait le lendemain. Vous pouvez par exemple à tout moment faire l’objet d’un licenciement que ce soit pour faute (une seule tâche mal exécutée, ou un mot mal placé et vous êtes à la porte) ou pour motif économique (je ne vous apprends rien). Le fait est que ce n’est pas votre entreprise, et il y a bien des points relatifs à sa survie que vous ne pouvez exhaustivement maîtriser.

D’ailleurs, comment peut-on prétendre à un emploi stable dans une entreprise qui n’est pas la nôtre ?

Souvent et pire encore, ce terme invite tous ceux qui en font l’apologie à la stagnation professionnelle, au manque d’audace, à l’abdication à rechercher mieux et à varier les expériences. La conscience humaine à toujours peur de l’inconnu, et comme telle elle préfère trouver du confort dans ce qu’elle croit déjà connaître ; je veux dire que nombre de personnes préfèrent de loin se contenter d’un boulot infernal duquel ils ne tirent que peu de satisfactions, sous prétexte qu’il vaut mieux conserver ce que l’on a. Je suis en parti d’avis avec ceux-là. Ce que nous disons, ce n’est pas d’abandonner votre travail actuel, mais plutôt pendant que vous y êtes regarder s’il n’y a pas mieux.
Penser qu’il vaut mieux rester là où l’on est, est une façon qui me semble limitante à mon avis, et nous empêche de cultiver notre compétitivité sur le marché de l’emploi. Or en effet, en tant qu’employé ou fonctionnaire, l’on ne doit pas arrêter de se former. Je le dis parce qu’il y a bien de personnes qui, une fois embauchées, ne songent plus à se former davantage et préfèrent profiter pleinement de la vie avec leur temps libre ; mais après ils sont les premiers à s’étonner et à se plaindre que de jeunes diplômés viennent leur ravir leur place. Ne l’oubliez guère : « tout ce qui ne grandit pas meurt ». Ainsi, en ne vous formant ou recyclant pas vous désapprenez au fil des ans, et à un moment vous ne serez bon que pour classer les dossiers.

C’est la médiocrité aussi qui peut nous amener à préférer nous accrocher à ce que l’on a et à passer par tous les moyens pour le conserver notamment la trahison des collègues, la recherche permanente de la sympathie et de la commisération de l’employeur etc…

Pourquoi refuserions-nous le changement, la variation, alors que la vie et tout ce qui nous entoure se meut dans un perpétuel changement ?

On nous a appris à juste titre qu’un vieillard de cent ans est comparable à un jeune ayant parcouru cent villages. On ne peut pas rester sur place et prétendre avoir la même expérience que quelqu’un qui bouge et qui sait prendre des risques.
Regardez aux Etats-Unis par exemple où les employés changent assez souvent d’emploi. Mais chez nous, un employé peut passer toute sa carrière ou toute sa vie professionnelle (sauf cas de licenciement) à un même poste ou dans une même entreprise sans jamais au moins s’ennuyer.

Quelques conseils :

1- Même si vous ne voulez pas changer d’emploi, continuez quand-même à en chercher ; quand vous en aurez trouvé, ce serait un bon moyen de pression sur votre patron actuel pour le contraindre à revoir votre salaire ou vos conditions de travail ;

2- Sachez aussi qu’il est plus facile à quelqu’un en fonction de trouver un meilleur travail qu’à un chômeur. Et puis cela devrait permettre aux nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi de s’insérer rapidement grâce aux petits postes que vous aurez laissé qui ne demandent que peu d’expérience.

3- N’oubliez pas que quand vous êtes bon et vous remplissez bien vos tâches dans les délais, votre patron a peur de vous perdre; et cette peur est envenimée par les propositions que vous recevriez d’ailleurs. Le fait que vous receviez des propositions de partout vous permet de prendre de l’ascendant sur lui ; et il sera prêt à tout pour vous garder.
Mais quand vous le laissez penser que vous n’avez autre choix que de rester là où vous êtes, alors ne vous étonnez pas qu’il vous marche dessus et vous exploite contre un salaire de misère.

4- Et puis, ce n’est pas à 5 ans de votre retraite que vous allez chercher à changer d’emploi, non ; à cet âge vous n’intéressez plus personne. C’est donc maintenant que vous êtes frais que vous pouvez le faire ; et vous ne le regretterez pas.

Chers amis, bougez-vous les fesses ! La vie est trop belle pour que l’on passe son temps à un même poste ou dans une même entreprise. C’est à vous de créer votre propre stabilité en vous rendant précieux.

En bon entendeur, salut …

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